La 5G représente-t-elle un danger pour la santé ? La question se pose de nouveau alors que les réseaux mobiles de nouvelle génération commence à poindre le bout de leurs antennes.

Les dernières études en date sont plutôt rassurantes mais les nouvelles technologies vont pousser à l'installation d'un grand nombre d'antennes assurant des débits très élevées à courte portée dans l'environnement urbain, accentuant le "brouillard électromagnétique" dans lequel baigne déjà la population.

Tandis que les sites pour choisir son forfait mobile font toujours la part belle aux offres 4G mais incluront d'ici quelques mois les premiers abonnements 5G, une manifestation à Berne (Suisse) ce week-end a rassemblé plusiers milliers de personnes pour protester contre l"'irradiation forcée" imposée avec la 5G et surtout le manque de volonté politique de suivi des effets potentiels sur la santé.

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Le pays est l'un des premiers au monde et en Europe à proposer de la 5G et les manifestants ont exprimé le sentiment d'être pris pour des cobayes et de voir leur vie être mise en danger au seul profit d'intérêts économiques.

Une partie des critiques exprimées se retrouvait déjà dans les craintes venant des radiations électromagnétiques émises avec la 4G, même si l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) ne reconnaît toujours qu'un effet thermique des radiations à forte intensité mais pas d'effet biologique à faible seuil.

En France, l'ANFR (Agence des fréquences) a récemment publié une synthèse de sa méthode de contrôle de l'exposition aux ondes 5G de la population, notamment pour les nouvelles bandes 3,6 GHz et 26 GHz.

La Fédération suisse des médecins recommande de son côté la prudence et appelle à ne pas augmenter les valeurs limites d'émission tant que l'on n'a pas l'assurance qu'elles sont sans danger pour la santé.

Frequencia, l'association organisatrice de la manifestation de ce week-end, entend maintenant porter le sujet en politique et lancer sa propre liste électorale dans le canton de Berne.