Après les manifestations en Suisse contre l'arrivée de la 5G qui transforme les utilisateurs "en cobayes" faute d'études des effets sur la santé, plusieurs associations demandent en France un moratoire sur la 5G pour mieux appréhender l'impact des nouveaux réseaux et initier un débat public qui fait, selon elles, cruellement défaut.
Elles lancent donc une "alerte générale" face aux conséquences "hors de contrôle" du déploiement à venir de la 5G et de ses effets sur la santé et l'environnement. On retrouve parmi elles Agir pour l'environnement et Priartem / Electrosensibles de France.
Elles s'inquiètent de la capacité de la 5G à tout mettre en communication, et toujours plus vite, alors que les effets de l'hyperconnectivité posent déjà des problèmes avec la 4G, des ados ne lâchant plus leur smartphone aux collaborateurs corvéables à merci en étant joignables à tout moment.
Pour les différentes associations, le déploiement de la 5G se fait "à marche forcée, dans la plus grande précipitation, sans qu'aucune évaluation sanitaire ni aucun débat démocratique sur les effets de cette technologie sur nos sociétés n'aient pu être menés".
S'il y a toujours la question de l'électrosensibilité et le regret d'un brouillard électromagnétique toujours plus dense, les associations pointent du doigt les dégâts psychologiques déjà observés avec l'utilisation intensive des nouvelles technologies de communication, notamment sur les jeunes enfants et les adolescents.
S'y ajoutent des considérations écologiques à l'heure de l'épuisement des ressources de la planète et d'une pollution toujours plus présente, alors que les critiques montent contre le secteur des nouvelles technologies numériques et l'énorme consommation de ressources nécessaire pour le faire fonctionner.
