Parmi les actualités à retenir de la semaine précédente, la publication par Reporters Sans Frontières du classement des ennemis d'Internet, l'attaque par de nouveaux venus de l'un des plus importants sites pornographiques US, Yahoo! qui décide de s'en prendre à Facebook dans une affaire de violation de brevets.

Également, une actualité perturbante avec des sans-abri transformés en hotspots MiFi, et plus ou moins insolite avec le quinquagénaire débouté par la justice après avoir porté plainte suite à la publication d'une photo Street View où il urinait dans son jardin.

Sur ce, bonne lecture et bon début de semaine sur GNT.


Ennemis d'Internet : la France toujours sous surveillance : Reporters Sans Frontières publie son classement des ennemis d'Internet. La France figure toujours parmi les pays sous surveillance pour sa politique de lutte contre le téléchargement illégal via la riposte graduée, la banalisation du filtrage administratif du Web.

 

Gros site porno piraté : le groupe de hackers baptisé The Consortium revendique le piratage du site pornographique DigitalPlayground.com et le vol de données sensibles. La sécurité du site était une blague selon ces nouveaux venus de la scène "pirate".

 

Coup de tonnerre : Yahoo! attaque Facebook : alors que Facebook prépare son entrée en Bourse, Yahoo! l'attaque et entame une procédure en justice pour la violation de dix brevets portant sur la publicité, la protection de la vie privée et un peu sur la technologie de réseau social.

 

Sans-abri transformés en hotspots : à l'occasion du festival South by Southwest, l'agence de communication Bartle Bogle Hegarty a transformé treize sans-abri volontaires en hotspots MiFi. Une initiative voulue caritative qui a suscité de vives réactions.

 

Street View : pipi volé à 1 200 €... pour le plaignant : dans l'affaire de l'homme photographié par Google en train d'uriner dans son jardin, si la photo litigieuse a été retirée, le plaignant a été débouté. Il devra verser 1 200 € à Google France pour les frais de justice engagés. Il aurait dû attaquer la maison mère de Google aux États-Unis et non Google France.