Pas de sanctions directes pour le retard assumé par l'opérateur Bouygues Telecom concernant l'obligation qui lui était faite de couvrir 20% de la population avec son réseau 3G à l'échéance du 30 avril, conformément aux exigences de sa licence 3G acquise en 2002.
L' Arcep rappelle que le cahier des charges stipule que le réseau 3G constitué doit permettre les services voix et data (ce que n'autorise pas encore le réseau de Bouygues Telecom). L'objectif initial était pour l'opérateur d'atteindre une couverture de 20% en décembre 2004.
Bouygues Telecom ayant signifié à l'Arcep un certain nombre de contraintes ne lui ayant pas permis d'atteindre l'objectif, le régulateur avait donné jusqu'au 30 avril 2007 pour atteindre la couverture de 20%. Or, à cette date, celle-ci ne couvrait que 12% de la population, et 13.5% au 31 mai 2007, mais utilise la norme évoluée HSDPA. L'objectif de 20 à 23% pourrait être atteint d'ici la fin 2007.
L'explication de ce retard réside dans le fait que Bouygues Telecom veut privilégier la qualité de son réseau 3G en renforçant dès le départ sa densité, contrairement à ses concurrents qui l'ont fait progressivement. La conséquence naturelle est que l'extension de couverture se fait plus lentement.
Une question d'image ?
Dans ses projections, l'opérateur envisageait d'ouvrir le service data HSDPA au grand public à partir d'avril 2008, mais de ne lancer l'ensemble des services qu'en novembre 2008, période à laquelle la couverture sera d'environ 35%, avec 3000 stations-relais opérationnelles.
Une partie du retard est également imputable au rachat de Nortel par Alcatel-Lucent, l'un des deux fournisseurs d'équipements télécom avec Ericsson, dont les réorganisations ont pertubé le calendrier des contrats passés et retardé l'installation des stations-relais.
Au vu de ces éléments, l'Arcep a donc mis en demeure la société Bouygues Telecom de fournir une couverture de 20% et d'ouvrir l'ensemble de ses services 3G au 30 novembre 2007. La décision est motivée par le fait que les clients des opérateurs étrangers en itinérance en France pourront dès juillet 2007 utiliser les services voix et données, ce qui signifie que le réseau est opérationnel et pourrait être déjà exploité commercialement.
Bouygues Telecom a indiqué dans un communiqué que la société se conformerait à la demande du régulateur.
L' Arcep rappelle que le cahier des charges stipule que le réseau 3G constitué doit permettre les services voix et data (ce que n'autorise pas encore le réseau de Bouygues Telecom). L'objectif initial était pour l'opérateur d'atteindre une couverture de 20% en décembre 2004.
Bouygues Telecom ayant signifié à l'Arcep un certain nombre de contraintes ne lui ayant pas permis d'atteindre l'objectif, le régulateur avait donné jusqu'au 30 avril 2007 pour atteindre la couverture de 20%. Or, à cette date, celle-ci ne couvrait que 12% de la population, et 13.5% au 31 mai 2007, mais utilise la norme évoluée HSDPA. L'objectif de 20 à 23% pourrait être atteint d'ici la fin 2007.
L'explication de ce retard réside dans le fait que Bouygues Telecom veut privilégier la qualité de son réseau 3G en renforçant dès le départ sa densité, contrairement à ses concurrents qui l'ont fait progressivement. La conséquence naturelle est que l'extension de couverture se fait plus lentement.
Une question d'image ?
Dans ses projections, l'opérateur envisageait d'ouvrir le service data HSDPA au grand public à partir d'avril 2008, mais de ne lancer l'ensemble des services qu'en novembre 2008, période à laquelle la couverture sera d'environ 35%, avec 3000 stations-relais opérationnelles.
Une partie du retard est également imputable au rachat de Nortel par Alcatel-Lucent, l'un des deux fournisseurs d'équipements télécom avec Ericsson, dont les réorganisations ont pertubé le calendrier des contrats passés et retardé l'installation des stations-relais.
Au vu de ces éléments, l'Arcep a donc mis en demeure la société Bouygues Telecom de fournir une couverture de 20% et d'ouvrir l'ensemble de ses services 3G au 30 novembre 2007. La décision est motivée par le fait que les clients des opérateurs étrangers en itinérance en France pourront dès juillet 2007 utiliser les services voix et données, ce qui signifie que le réseau est opérationnel et pourrait être déjà exploité commercialement.
Bouygues Telecom a indiqué dans un communiqué que la société se conformerait à la demande du régulateur.