Les plates-formes de location de meublés touristiques sont dans le collimateur de la Ville de Paris, cette dernière voulant empêcher les débordements comme par exemple les locations cumulées au-delà de 120 jours par an.
Très peu de propriétaires (environ 20%) ont réalisé cette démarche, ce qui conduit la Ville de Paris à mettre en demeure Airbnb mais aussi quatre autres plates-formes (Homeaway, Paris Attitude, Sejourning, Windu) de retirer les annonces sans numéro d'enregistrement.
Elle en a comptabilisé un millier chez Airbnb (la France est son deuxième marché mondial et Paris est très demandée) et une centaine sur les autres plates-formes et envisage déjà une poursuite en justice auprès du tribunal de grande instance de Paris si la situation n'est pas rapidement régularisée.
Cette démarche vise à mettre la pression sur les plates-formes qui en retour devront forcer les propriétaires à s'enregistrer pour pouvoir passer leurs annonces sur les plates-formes.
"Nous ne voulons pas attendre la publication du décret portant sur les sanctions, prévu par le gouvernement mais qui tarde à sortir. Nous voulons entrer en action dès maintenant", a indiqué Ian Brossat, adjoint au Logement à la Mairie de Paris.