Le cours en Bourse d'Altice a été chahuté la semaine dernière après l'annonce des résultats trimestriels de l'opérateur SFR. Si les recrutements de nouveaux clients sont encourageants, ils sont aussi le fait de promotions permanentes qui ont significativement réduit le revenu moyen par abonné, réduisant le chiffre d'affaires.
Libérés de cette obligation, des signaux pointent vers une reprise des négociations dès le début de l'année prochaine. L'une des grandes questions reste de savoir qui se mettra en vente.
Bouygues Telecom, par sa plus petite taille, a longtemps fait figure de cible idéale mais ce dernier se débrouillant plutôt bien après sa réorganisation, c'est peut-être finalement SFR qui pourrait faire l'objet d'un rapprochement.
Encore faut-il que Patrick Drahi accepte de céder ou au moins de lâcher du lest sur ce qui constitue le plus gros morceau d'Altice Europe. Or, les récentes déclarations du directeur général d'Altice, Alain Weill, suggèrent que la question de la consolidation télécom n'est pas tabou et qu'elle pourrait même se résoudre assez vite.
Il n'en fallait pas plus pour redonner espoir aux investisseurs et faire remonter en flèche le cours en Bourse d'Altice, mais aussi de Free, malmené récemment par des résultats trimestriels mitigés et l'absence d'annonces sur une box internet de nouvelle génération.
En l'état actuel du marché télécom, Free Mobile est en effet l'autre cible potentielle d'une éventuelle consolidation télécom en France à court terme.