La robotisation des sites de production avance à grand pas et permet de remplacer les humains par des automates pour les tâches très répétitives. Dans l'industrie électronique et mobile, elle s'étend aussi à l'assemblage, avec le géant taiwanais Foxconn rêvant d'une armée de centaines de milliers d'automates sur ses sites, aidé en cela par les travaux sur l'intelligence artificielle menée par Google.
Ces réflexions sur l'automatisation des tâches devrait s'étendre aussi à un autre secteur, celui du réapprovisionnement des entrepôts du groupe de vente en ligne Amazon qui pourrait accueillir quelque 10 000 robots avant la fin de l'année.
Régulièrement critiqué (et de façon amplifiée par la discrétion imposée aux salariés) sur les conditions de travail dans ses entrepôts et la surveillance aliénante dont font l'objet les employés des entrepôts, le groupe cherche donc à automatiser ses forces de travail. Le Seattle Times rappelle que la société a racheté la société Kiva Systems pour 775 millions de dollars il y a deux ans en vue justement d'équiper ses entrepôts d'automates.
Plus de 1300 robots de Kiva Systems sont déjà déployés depuis le mois d'octobre 2013 sur trois sites et l'objectif est donc de multiplier par dix cet effectif durant l'année en cours. Cette transition vers la robotisation ne devrait cependant pas affecter le nombre de salariés travaillant dans ses entrepôts ni le taux d'embauche. Au moins à court terme ?