Foxconn est l'un des plus grands assembleurs de produits électroniques mais il a dû faire des efforts pour améliorer les conditions de travail des salariés dans ses usines afin de maintenir la confiance de ses clients, à commencer par Apple.

L'amélioration de la sécurité, la réduction des heures supplémentaires et l'augmentation des salaires font partie de ces critères sur lesquels Foxconn a accepté de négocier pour maintenir de bonnes relations avec les clients occidentaux mais cela pèse aussi lourdement sur ses marges et ses prix, le rendant moins attractif que d'autres assembleurs encore peu portés sur ces considérations.

Pour rester dans la course, Foxconn a initié en 2011 un vaste plan d'automatisation des tâches dans ses sites de production en faisant appel à des automates pouvant avantageusement remplacer l'humain sur les postes les plus répétitifs.

Foxconn Foxbots

Le plan était ambitieux puisqu'il prévoyait de déployer 1 million de robots, les Foxbots, sous trois ans. Il est cependant vite apparu que cet objectif était inacessible sans un gros travail de R&D en amont dans plusieurs domaines de la robotique.

Un an après l'annonce du plan, à fin 2012, quelques dizaines de milliers de Foxbots seulement étaient déployés, loin des plusieurs centaines de milliers d'unités prévues. Terry Guo, le président de Foxconn Electronics, vient cependant d'annoncer qu'une nouvelle génération de Foxbots est en développement et va peut-être permettre d'accélérer sensiblement le déploiement.

Par cette annonce, il confirme également que Foxconn compte bien maintenir durablement son activité d'assemblage de produits électroniques, même si le groupe fait de gros efforts actuellement pour se diversifier vers des activités d'e-commerce, de services cloud et même de commercialisation de produits mobiles sous sa propre marque en s'appuyant sur Firefox OS.

L'entreprise veut miser sur une forte R&D capable de générer des brevets qui alimenteront un flux de royalties via la fourniture de licences sur ses technologies.

Source : Digitimes