Le concept d'Amazon Go avait été présenté il y a un peu plus d'un an : proposer une boutique dans laquelle il est possible de prendre des articles dans les rayons et de repartir sans devoir faire l'habituelle queue à la caisse.
L'astuce réside dans des caméras filmant les consommateurs et interprétant grâce à des algorithmes s'il faut ajouter (ou retrancher) des articles à une liste de courses dont le paiement se fera via un compte Amazon.
Pour le groupe d'e-commerce au portail dématérialisé, il s'agit d'un moyen de créer une jonction avec le monde bien réel dans un espace contrôlé. Si le lancement était initialement prévu en 2017, la finalisation des technologies de computer vision et de machine learning nécessaires a été plus longue que prévu, ne permettant l'ouverture de cette première boutique que début 2018.
Au lieu d'utiliser les premiers clients pour renforcer son système, la firme a finalement opté pour des tests en interne avec ses propres salariés, de manière à affiner l'interprétation des mouvements et des vitesses des clients propres à la sélection des articles dans les rayonnages.
Si les caméras d'Amazon Go épient les faits et gestes des consommateurs, elles n'utilisent pas de mécanisme de reconnaissance faciale. C'est le scan d'un code-barres depuis le smartphone à l'entrée de la boutique qui identifie le consommateur.
Amazon Go n'est toujours qu'un concept de magasin du futur et se limite à des articles d'épicerie sur une surface réduite. Augmenter cette surface présente une augmentation de complexité qui mettra plusieurs années à pouvoir être maîtrisée, indiquent déjà les responsables du projet.
Une chaîne de boutiques Amazon Go, aux Etats-Unis ou ailleurs, n'est pas donc pas encore à l'ordre du jour.