Dans une note interne rendue publique, Amazon confirme la suppression d'environ 14 000 postes au sein de ses équipes corporate, ce qui représente de l'ordre 4 % de ses effectifs pour des postes essentiellement administratifs. Avant cette officialisation, des informations de presse avaient évoqué la suppression de 30 000 postes.
En charge des ressources humaines et de la technologie chez Amazon, Beth Galetti précise que ces suppressions de postes sont dans la continuité pour " réduire davantage la bureaucratie, en supprimant des niveaux hiérarchiques et en réorientant des ressources ".
Un sacrifice pour la course à l'IA
La justification principale de cette vague de licenciements réside dans la volonté d'Amazon de s'adapter à la révolution de l'intelligence artificielle. L'entreprise est convaincue qu'elle doit adopter une structure plus légère pour innover rapidement.
" Cette génération d'IA est la technologie la plus transformatrice que nous ayons vue depuis Internet ", écrit Beth Galetti.
L'objectif est de " fonctionner comme la plus grande start-up du monde ", une vision portée par le patron Andy Jassy, en favorisant l'agilité et la prise de décision rapide pour ne pas se laisser distancer dans la course à l'IA.
Une vague de licenciements qui en suit une autre
L'annonce s'inscrit dans un contexte de rationalisation des coûts depuis la prise de fonction d'Andy Jassy en 2021. Elle fait suite à une précédente vague massive qui avait déjà vu le départ de 27 000 employés entre 2022 et 2023.
Amazon prévoit de continuer à embaucher dans des " domaines stratégiques clés " jusqu'en 2026, tout en cherchant d'autres moyens de " réaliser des gains d'efficacité ".
Le patron d'Amazon avait déjà averti en juin que l'adoption croissante de l'IA entraînerait probablement de nouvelles suppressions de postes, faisant notamment référence à l'automatisation des tâches répétitives et routinières.