Nous vous annoncions récemment que Nvidia entrait dans une phase relativement difficile. Il semblerait que ce ne soit pas le seul géant qui éprouve ce type de difficultés. AMD semble avoir toujours du mal à digérer l'acquisition d'ATI, pour un montant supérieur à 5 milliards de dollars, en juillet 2006. Si au moment de l'opération, l'action d'AMD avait chuté d'environ 15 % pour buter à 18,26 $, les résultats actuels sont pour le moins décourageants. L'action d'AMD a en effet rarement été aussi basse ces dernières années puisqu'elle descend à environ 4,5 $.
Plusieurs choses pourraient aider la firme de Sunnyvale à sortir la tête de l'eau : les bons résultats notés par la presse de la série HD4xxx dans le domaine des cartes graphiques, des ventes tout à fait correctes pour ses processeurs Opteron mais aussi sa nouvelle plate-forme Puma à destination des ordinateurs portables. L'arrivée de processeurs gravés en 45 nm en fin d'année devrait lui permettre de réduire ses coûts, et la firme prévoit la sortie d'un processeur de 8 à 12 coeurs, Magny-Cours, pour 2010, basé sur un nouveau socket, le G34. Notons également le travail réalisé depuis 2006 sur le projet Fusion, visant à introduire dans une même puce plusieurs cœurs dont un dédié au travail graphique; une nouvelle architecture qui ne devrait pas être concrétisée avant fin 2009 voire 2010.
ATI coûterait encore 900 millions de dollars à AMD ce trimestre
Pourtant, dans l'immédiat, tout n'est pas rose. Le géant avoue que la division électronique d'ATI a rapporté 880 millions de dollars de moins que prévu ce trimestre, notamment à cause de mauvaises ventes dans le secteur de l'électronique grand public. La compagnie dit également que la restructuration récente, qui a vu 10 % des employés de l'entité renvoyés, lui aura coûté en tout 36 millions de dollars. Pour limiter les dégâts et parer à une éventuelle faillite, AMD risque de devoir rapidement réagir. Selon Eweek, la firme pourrait se séparer de certaines de ses divisions concernant l'électronique grand public.
Face à son concurrent principal, Intel, AMD a bien du mal à s'imposer. Il faut dire que le fondeur numéro un détient près de 80 % des parts de marché sur le segment des microprocesseurs mais est également premier sur celui des cartes graphiques.
Plusieurs choses pourraient aider la firme de Sunnyvale à sortir la tête de l'eau : les bons résultats notés par la presse de la série HD4xxx dans le domaine des cartes graphiques, des ventes tout à fait correctes pour ses processeurs Opteron mais aussi sa nouvelle plate-forme Puma à destination des ordinateurs portables. L'arrivée de processeurs gravés en 45 nm en fin d'année devrait lui permettre de réduire ses coûts, et la firme prévoit la sortie d'un processeur de 8 à 12 coeurs, Magny-Cours, pour 2010, basé sur un nouveau socket, le G34. Notons également le travail réalisé depuis 2006 sur le projet Fusion, visant à introduire dans une même puce plusieurs cœurs dont un dédié au travail graphique; une nouvelle architecture qui ne devrait pas être concrétisée avant fin 2009 voire 2010.
ATI coûterait encore 900 millions de dollars à AMD ce trimestre
Pourtant, dans l'immédiat, tout n'est pas rose. Le géant avoue que la division électronique d'ATI a rapporté 880 millions de dollars de moins que prévu ce trimestre, notamment à cause de mauvaises ventes dans le secteur de l'électronique grand public. La compagnie dit également que la restructuration récente, qui a vu 10 % des employés de l'entité renvoyés, lui aura coûté en tout 36 millions de dollars. Pour limiter les dégâts et parer à une éventuelle faillite, AMD risque de devoir rapidement réagir. Selon Eweek, la firme pourrait se séparer de certaines de ses divisions concernant l'électronique grand public.
Face à son concurrent principal, Intel, AMD a bien du mal à s'imposer. Il faut dire que le fondeur numéro un détient près de 80 % des parts de marché sur le segment des microprocesseurs mais est également premier sur celui des cartes graphiques.
Source :
Eweek