Pour l'Agence nationale des fréquences (ANFR), la surveillance du marché ne se limite pas aux ondes électromagnétiques. Elle englobe également la mise en œuvre du contrôle parental sur les moyens d’accès à internet. C'est ce qui a valu une mise en demeure d'Apple pour l'iPhone 16.
Quelle était la nature du manquement reproché à Apple ?
Le problème portait sur le parcours d'initialisation de l'appareil. Selon la loi visant à renforcer le contrôle parental sur les moyens d'accès à internet, le système doit proposer l'activation du filtrage dès la première mise en service du terminal.
Or, les tests de l'ANFR ont démontré que " dans certains cas d’usage concernant les mineurs de plus de 15 ans ", cette proposition obligatoire n'apparaissait pas. Une lacune qui risquait de laisser l'accès libre à des contenus inappropriés sans barrière initiale.
Un correctif avec iOS 26
La réponse technique d'Apple a été actée à la mi-septembre. Apple a développé et diffusé un correctif logiciel intégré à la version iOS 26. L'ANFR a depuis vérifié l'efficacité de la solution technique.
Les évolutions apportées garantissent désormais que l'activation de la protection est bien suggérée lors de la configuration de l'iPhone, mettant fin à la non-conformité préalablement constatée.
Une discrète mise en demeure d'Apple
Cette mise en conformité dépasse le simple cadre de l'iPhone 16. L'ANFR précise que si le défaut a été constaté sur l'iPhone 16, le correctif bénéficie à l'ensemble des modèles installant iOS 26.
L'affaire impliquant Apple a été traitée en catimini. Ce n'est que maintenant que tout est résolu qu'elle est portée à la connaissance publique.