La valorisation boursière d'Apple est en train de se dégonfler un peu, après une folle percée qui avait conduit le cours de 400 dollars en début d'année à 600 dollars peu avant le lancement du nouvel iPad en mars 2012, puis après un creux et un retour à 600 dollars en juillet, une montée rapide jusqu'au record de 705,07 dollars atteint le 21 septembre, jour de la commercialisation de l'iPhone 5.
Depuis, il y a eu la mise à disposition d'iOS 6 et le cafouillage autour du service Maps ( Plans ) qui a entraîné une lettre ouverte du CEO Tim Cook, puisque Scott Forstall, architecte du service en question a refusé de la signer, ce qui lui a valu d'être débarqué quelques semaines plus tard.
Il y a eu aussi la présentation des résultats financiers du troisième trimestre 2012, correspondant au dernier trimestre fiscal 2012 du groupe, affichant de très solides résultats mais une petite faiblesse du côté des ventes d'iPad.
Il y a eu enfin l'iPad Mini, tablette 7,9" rompant avec les traditionnels iPad 9,7", qui veut offrir tous les avantages d'un iPad dans un format compact mais dépourvu de l'affichage Retina des iPad de troisième et quatrième génération, qui embarque le même processeur que l'iPad 2 et qui démarre à 329 dollars / 339 euros, loin des 199 dollars des tablettes 7" concurrentes, tout en voulant marquer sa différence avec elles.
Si pour beaucoup de consommateurs, ce sont des points de détail qui ne les empêcheront pas de profiter de la richesse de l'écosystème iOS, les échos tièdes de la presse spécialisée accroissent un sentiment diffus qu'Apple n'est plus tout à fait ce qu'elle était et qui se retrouve dans de nombreux commentaires d'observateurs.
De fait, le cours d'Apple est en train de redescendre des hauteurs du mois de septembre, au point d'avoir perdu 20% de sa valeur depuis le pic à 705 dollars et de se retrouver autour de 563 dollars, perdant encore ce jour plus de 3%, dans un contexte global à la baisse.
Le groupe représente toujours la plus forte valorisation boursière, à plus de 530 milliards de dollars, quand la deuxième, Exxon Mobil, se positionne autour de 415 milliards de dollars. La décroissance actuelle n'est pas anormale mais on notera que l'iPad Mini n'a pas fortement relancé le cours avant son annonce, alors qu'elle aurait pu servir de relais au record de l'iPhone 5 un mois auparavant.
Et de la même façon que les analystes rivalisaient de prédictions enthousiastes lors de la phase de montée du cours, les mêmes cherchent maintenant les signes qui leur diront si la chute de la valeur n'est que temporaire ou si une ère de croissance folle vient de s'achever.
Publié le
par Christian D.
Journaliste GNT spécialisé en mobilité / Ante-Geek des profondeurs du Web et d'ailleurs
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