Depuis le 13 février dernier et après plus de six jours de crise, le Libération se retrouve sans aucun président, puisque ce dernier a fini par démissionner. Une semaine que le Journal cherche donc un remplaçant pour tenir les rênes, mais aussi et surtout des actionnaires pour injecter du capital permettant au journal de ne pas sombrer.
Rapidement et en écho au récent achat du Nouvel Obs par le trio Niel, Pigasse, Bergé, c'est le nom de Xavier Niel qui était murmuré quant à un éventuel rachat du Journal, mais une source gouvernementale avait alors indiqué qu’" aucun actionnaire ne pourrait investir dans la situation actuelle."
Pour éviter au Journal de tirer sa révérence, une aide de 3 millions d'euros a été versée de façon anticipée par l'État pour l'année 2014. Dans le même temps, les actionnaires ont promis aux salariés que de nouveaux investisseurs arriveraient avant la fin du mois de mars.
Le sauvetage pourrait ainsi finalement bien venir des "BNP", mais pas n'importe comment puisqu'il ne serait pas question de mettre la main à la poche aussi simplement. Le trio attendrait ainsi le dépôt de bilan du journal avant de lui mettre la main dessus au tribunal de commerce . " Il ne s'agit pas de payer le journal à moindre prix, mais d'avoir les mains libres pour le redresser, et notamment supprimer le droit de veto de la rédaction sur le choix de son prochain directeur" indique l'Express.
Si l'achat venait à avoir lieu, le trio BNP serait à la tête d'un empire dans la presse puisqu'il disposera de Télérama, Le Monde, L'Obs, Rue 89 et donc Libération.