Dans la famille des lanceurs actuellement exploités par Arianespace, il y a le lanceur lourd Ariane 5, le lanceur léger Vega, mais également le lanceur moyen Soyouz. Pour la deuxième fois cette année, c'est avec Soyouz qu'un lancement vient d'être opéré par Arianespace.

Depuis le Centre Spatial Guyanais, la fusée a pris son envol mardi à 21h47 (heure de Kourou ; mercredi à 01h47 heure de Paris) avec à bord une charge utile d'une masse de près de 4 tonnes au décollage. Construit par Airbus Defence and Space, le satellite Metop-C a été placé avec succès en orbite polaire.

Pour le compte de EUMETSAT (Organisation européenne pour l'exploitation des satellites météorologiques), Metop-C va permettre " l'observation planétaire de la météo, de la composition atmosphérique, des océans et des surfaces terrestres. " À une altitude de 811 km, il rejoint les satellites Metop-A et Metop-B du programme Eumetsat Polar System.

Selon Arianespace, les trois satellites Metop sont indispensables aux prévisions météorologiques numériques de 12 heures à 10 jours à l'avance.

Le 11 octobre dernier, le lancement de Soyouz MS-10 depuis le cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan s'était soldé par un échec, nécessitant moins de deux minutes après le décollage une procédure d'atterrissage d'urgence pour l'astronaute Nick Hague et le cosmonaute Alexey Ovchinin qui devaient rejoindre la Station spatiale internationale. Ils sont sortis indemnes.

D'après les récentes conclusions d'une commission d'enquête, la défaillance avait été causée par une déformation d'un capteur lors de la phase d'assemblage à Baïkonour des boosters à l'étage principal de la fusée. Ce capteur n'a pas signalé la séparation, et un booster est venu heurter l'étage principal dans la zone du réservoir de carburant.