Malgré les systèmes de sécurité mis en place, la fraude bancaire en ligne se porte bien. Les schémas d'attaque peuvent être plus sophistiqués et et impliquer de la technologie pour passer les barrières mais elle profite aussi d'une forme de relâchement chez les utilisateurs.

La Fédération bancaire française (FBF) relève ainsi que 71% des personnes vérifient les éléments de sécurisation sur les sites internet, soit 5 points de moins que l'an dernier.

Comme dans d'autres domaines, la vigilance peut se relâcher sous l'effet d'offres alléchantes ou de situations stressantes pour pousser les consommateurs à divulguer leurs données personnelles.

Ne pas abaisser la vigilance

La directrice de la FBF, Maya Atig, a regretté lors d'un entretien à RTL une certaine dilution des mécanismes de vérification et de défiance : "il y a une perte par rapport à des choses qui étaient bien connues sur la sécurité des sites internet", indique-t-elle, tout en reconnaissant que cela est aussi lié au fait que "le temps s'accélère pour chacun de nous et donc on fait de plus en plus de choses, de plus en plus vite".

carte bancaire achat en ligne

(credit : Pixabay)

Et parfois les mécanismes de vigilance sont laissés de côté. Un Français sur quatre a déjà cliqué au moins une fois sur un lien indésirable et un sur deux a déjà été victime d'une tentative d'arnaque.

Et ce n'est pas qu'une question d'âge ou de personnes moins habituées à utiliser Internet. Les moins de 25 ans sont particulièrement visés par les tentatives d'escroquerie.

De la sensibilisation pour appeler à la vigilance

La FBF lance donc une campagne de sensibilisation pour rappeler les règles de base et surtout la première d'entre elles : ne jamais communiquer ses données bancaires et avoir un mot de passe unique pour son compte bancaire, non utilisé aussi sur d'autres sites.

Il faut aussi garder cette information en tête en cas d'appel d'un faux conseiller bancaire, aux méthodes redoutables pour mettre la pression et obtenir les informations en jouant sur un style très professionnel pour être plus crédible.

"Un vrai conseiller ne demandera jamais vos coordonnées bancaires, votre identifiant, votre mot de passe, votre code de carte bancaire", insiste la représentante de la FBF.

Source : Capital.fr