Microsoft avait déjà dévoilé quelques indices d'un renouveau de Bing avec la mise en ligne d'une nouvelle interface très épurée ( voir notre actualité ). Les changements iront plus loin et la firme de Redmond a annoncé la " mise à jour la plus importante depuis le lancement de Bing il y a trois ans ". Une évolution qui pourra être testée par les utilisateurs début juin et réservée aux États-Unis.
Le " nouveau Bing " propose une architecture autour de trois colonnes afin d'afficher l'information. La colonne de gauche est réservée à la recherche Web pour y retrouver l'aspect moins encombré que Microsoft a voulu donner. C'est le lieu des recherches classiques avec le souci de la suppression de toutes les interactions inutiles.
La colonne centrale ( Snapshot ) est réservée à l'information d'ordre pratique et en relation avec la requête de recherche. Il peut par exemple s'agir de cartes ( cartographie ), d'avis laissés sur un lieu particulier, les menus d'un restaurant...
La colonne de droite est quant à elle une barre latérale à destination de l'interaction sociale. Cette Sidebar - qui peut être cachée - a pour objectif la recherche sociale et ainsi de prendre en considération les publications et recommandations d'amis.
Via la Sidebar, les utilisateurs peuvent poser une question et y intégrer des liens Web. Des amis peuvent répondre sur Bing ou Facebook. Elle affiche également les noms d'utilisateurs qui ont eu recours à Twitter pour un sujet en relation avec une requête.
Facebook et Twitter sont deux atouts dont se prive Google qui mise depuis le début de l'année sur Search, Plus your World ( ou la Recherche, votre Univers en Plus ) et une intégration de Google+.
Reste que pour le nouveau Bing, Microsoft évoque aussi outre Facebook et Twitter, des données issues de Quora, LinkedIn, Blogger et... Google+.
Aux États-Unis, Bing représente un peu plus de 15 % du marché de la recherche Web ( comScore ; avril 2012 ) contre plus de 66 % pour Google. En France, Bing a par contre beaucoup plus de mal à exister face à la domination écrasante de Google.