Après l'interruption brutale de son activité, la plate-forme d'échanges en bitcoins Mt. Gox s'est placée en faillite, avouant la disparition de 850 000 bitcoins sans avoir ce qu'ils sont devenus. Elle s'est lancée dans une investigation interne qui a permis quelques semaines plus tard de déterrer 200 000 bitcoins de portefeuilles virtuels.
Pour le reste de la monnaie virtuelle, le mystère demeure et la communication a minima de la plate-forme n'aide pas à y voir très clair ni à rassurer ses clients. Le doute plane toujours sur ce qui s'est passé durant les attaques DDoS menées plusieurs jours avant la fermeture de la plate-forme.
Mt. Gox vient cependant d'annoncer qu'elle avait remis des documents et des données à la police japonaise et l'assurait de son entière coopération pour lever le voile sur l'effondrement de l'une des plus importantes plates-formes d'échange en bitcoins.
Il reste donc bien des mystères autour de cette faillite que Mark Karpelès, son président, attribue à un piratage informatique via des "points faibles du système" et cela accèlère les envies de régulation de la monnaie virtuelle par les instances financières.
Le fisc américain compte l'élever au rang d'un bien dont les plus-values seront imposables, à défaut de la mettre au même niveau que les monnaies traditionnelles, se positionnant sur la même ligne que le Japon début mars.