Placée sous le régime des faillites, la plate-forme avait annoncé avoir retrouvé 200 000 bitcoins mais elle avouait dans le même temps ne pas savoir ce qu'étaient devenus les 650 000 bitcoins restants. Le fondateur de la plate-forme Mt. Gox, le français Mark Karpelès, avait été invité à s'expliquer devant un juge aux Etats-Unis mais avait refusé de se déplacer, malgré les soupçons pesant sur lui.
La police japonaise vient de l'arrêter et le soupçonne d'avoir joué un rôle actif dans la disparition des bitcoins qui avait été présentée comme le résultat d'un piratage informatique. L'enquête s'oriente pourtant vers une action directe de Mark Karpelès qui aurait pu secrètement transférer des bitcoins vers ses comptes personnels.
Le Japan Times suggère que Mark Karpelès aurait falsifié le nombre de bitcoins présents sur un compte, officiellement pour tester un nouveau système informatique de sa création.