Difficile d'expliquer à des investisseurs déjà impatientés par les retards du lancement de la plate-forme BlackBerry 10 que les efforts menés pour bâtir l'écosystème complet (hardware, software, services, applications...) demandent du temps.
Le dernier bilan financier, pas catastrophique mais qui a remis le fabricant dans le rouge, a de nouveau provoqué une crise de confiance à l'heure où Android domine le secteur avec 80% de part de marché, avec iOS loin derrière mais le gros des parts restantes et un Windows Phone qui tend à prendre les devants pour la troisième place mondiale.
Or, après l'annonce de 250 suppressions de postes sur son campus de Waterloo (Canada), BlackBerry a confirmé le départ de trois cadres à différents postes de gestion (TIC, logistique, opérations) , qui viennent en écho au départ il y a quelques semaines du responsable du développement de la tablette PlayBook dont les jours sont comptés puisque BlackBerry ne croit plus en ce format.
Faut-il y voir un signe de désaveu et des difficultés du fabricant pour imposer son OS mobile ? Ce dernier préfère évoquer son plan de réorganisation ( CORE pour Cost Optimization and Resource Efficiency ), qui est dans sa deuxième phase (sur trois) et s'applique à tous les niveaux de la hiérarchie.