Blizzard accusait depuis de nombreux mois Bossland GmbH, une société qui s'était spécialisée dans le commerce de logiciels permettant de tricher dans les jeux, et notamment ceux proposés par l'éditeur.

Au menu des services proposés : des bots pour Diablo 3, HearthStone, World of Warcraft, mais aussi Watchover Tyrant pour Overwatch avec des abonnements allant jusqu'à 13€ par mois (sans compter les hacks pour Pokemon Go, Path of Exile ou Final Fantasy...)

Le site basé en Allemagne était resté hors d'atteinte de Blizzard depuis plusieurs années. Mais compte tenu de la popularité grandissante d'Overwatch et de son orientation vers la compétitivité, Blizzard ne pouvait se permettre de laisser un service de ce genre polluer son titre.

Le procès aura finalement tourné en faveur de l'éditeur, qui a obtenu l'interdiction pour Bossland de commercialiser ses produits sur le territoire américain ainsi que 8;5 millions de dollars de dommages et intérêts et le remboursement de frais d'avocats à hauteur de 174 872 dollars.

Le tribunal américain a enregistré pas moins de 42 818 cas de violation de droits d'auteur, Bossland ayant décidé de ne pas se défendre pendant le procès.

Et Blizzard ne semble malgré tout pas se réjouir du résultat du procès : selon l'éditeur, le préjudice estimé dépasse la dizaine de millions de dollars, le compte n'y serait donc pas.