Des partenaires privés en guise de catalyseurs et une alliance avec Google n'est pas exclue, pourtant si souvent diabolisé lorsqu'on évoque la numérisation du patrimoine sur lequel il faudrait faire " main basse ".
Dans un discours prononcé mercredi, le ministre de la Culture et de la Communication, Frédéric Mitterrand, a souligné :
" Les partenariats conclus devront être équilibrés, et les avantages concédés aux entreprises soigneusement proportionnés à l'investissement et aux risques qu'elles acceptent de prendre. [...] Il s'agit ensuite pour l'État de conserver la maîtrise globale de sa stratégie de diffusion, en particulier lorsqu'il s'agit d'œuvres du domaine public qui, par définition, appartiennent à tous."
Dans un communiqué ( PDF ), la BnF indique avoir identifié 12 corpus, susceptibles d'être numérisés avec des acteurs privés qui souhaiteraient les valoriser commercialement :
- le livre ancien de 1470 à 1700
- un ensemble de 3 à 500 000 imprimés français du domaine public
- la presse française de 1780 à 1940
- les disques 78 tours et microsillons
- les manuscrits médiévaux ou modernes
- les collections de portraits
- la généalogie et l'histoire des familles
- les territoires : cartographie et représentations de la France et des pays étrangers
- l'histoire locale
- les partitions musicales
- la photographie
- le cinéma français des origines à la deuxième guerre mondiale
Si tout se passe bien, la finalisation de partenariats aura lieu au premier trimestre 2012.