ChatGPT fait beaucoup parler de lui depuis son lancement en version publique. Le robot conversationnel a ouvert les yeux du grand public sur la puissance des intelligences artificielles et les possibilités offertes par les algorithmes conversationnels, mais aujourd'hui ce sont des informaticiens qui nous ouvrent les yeux sur des coulisses pas franchement très propres.

Une nouvelle plainte vise ainsi OpenAI, sous l'impulsion de deux chercheurs en informatique qui pointent du doigt le fait que ChatGPT aurait basé une grande partie de son entrainement sur des données collectées sur le Web. Des données issues d'un "scraping" ciblant les données personnelles de centaines de millions d'internautes.

Intelligence artificielle 08

L'affaire fait écho à une autre plainte lancée en juillet par la FTC aux USA contre OpenAI, une procédure visant à collecter des documents émis par la firme en vue de poursuites ultérieures ou de l'orientation vers un accord amiable.

Sur le terrain de la collecte de données personnelles, deux cabinets d'avocats se sont saisis du dossier. Selon les avocats, OpenAI aurait eu recours à des informations provenant de réseaux sociaux et de sites internet, sans que les utilisateurs n'aient consenti à l'utilisation de leurs données pour ce type d'application.

OpenAI a été abordée pour récupérer une somme d'argent non précisée afin d'indemniser les utilisateurs qui se porteraient à la liste des victimes au dossier.