En fin de semaine dernière, Bloomberg BusinessWeek a fait beaucoup de bruit avec un article affirmant l'existence d'une puce espionne chinoise cachée dans les cartes mères des serveurs assemblées par la société Supermicro.
Ce composant serait présent sur des serveurs utilisés par une trentaine d'entreprise US high tech et son rôle précis n'est pas exactement connu mais laisse entrevoir plusieurs scénarios, de l'écoute des communications aux dysfonctionnements des équipements.
Pendant que les entreprises high-tech chinoises ont commencé à dégringoler en Bourse, plusieurs des entreprises nord-américaines citées ont rapidement apporté un démenti, contestant les différents points de l'article.
Allant plus loin, Apple, citée par Bloomberg comme l'une des entreprises impactées et qui aurait participé à la découverte de la puce en inspectant les cartes mère des serveurs, a adressé au Congrès américain un courrier dans lequel elle assure n'avoir jamais trouvé aucune preuve d'un trafic anormal qui signalerait l'existence d'un composant caché dans ses équipements, malgré un monitoring permanent.
George Stathakopoulos, responsable de la sécurité de l'enteprise, a indiqué par ailleurs qu'Apple n'a jamais découvert de composant suspect ni contacté le FBI à ce propos, contrairement à ce qu'indique Bloomberg.
Les propos sont confortés par des avis des services de cybersécurité britannique et américains qui indiquaient déjà qu'ils n'avaient pas de raison de douter des démentis d'Apple et d'Amazon..