À partir de 2018, la Chine va lancer les trois éléments d'une station spatiale de 60 tonnes qui devrait être opérationnelle en 2022. Cette concurrente de la Station spatiale internationale sera occupée en permanence par des équipages de trois taïkonautes pour des séjours d'une durée de six mois.

En charge des programmes spatiaux habités chinois, la China Manned Space Agency a signé des accords de coopération spatiale avec le Bureau des affaires spatiales des Nations unies (United Nations Office for Outer Space Affairs ; UNOOSA).

Ils prévoient notamment que des États membres de l'ONU, et en particulier les pays émergents, pourront mener des expérimentations à bord de la future station spatiale chinoise. Des astronautes et ingénieurs auront également la possibilité d'effectuer des vols habités.

En raison de la présence des États-Unis, la Chine est exclue de la Station spatiale internationale (ISS). À voir si les autres partenaires de l'ISS comme l'Agence spatiale européenne, la Russie, le Japon et le Canada pourront mettre un pied dans la station spatiale chinoise.