Racheté par la société SourceFire en août 2007, ClamAV est l'un des antivirus libres les plus connus. En son temps, ce rachat avait suscité un petit vent de panique au sein de la communauté open source, mais des craintes à priori non fondées puisque SourceFire a affirmé que ClamAV restera sous licence GPL (moteur et mises à jour de la base de données virales).
La véritable menace pour ClamAV pourrait cependant venir de l'éditeur de solutions de sécurité Trend Micro.
Affaire à suivre avec en jeu la survie de ClamAV
Fournisseur d'équipements de sécurité pour la messagerie électronique et le Web, Barracuda Networks utilise ClamAV dans ses pare-feux en tant qu'antivirus analysant les données en transit. Cette utilisation n'est pas du goût de Trend Micro qui à plusieurs reprises, a menacé Barracuda Networks de poursuites judiciaires aux Etats-Unis et une plainte a fini par être déposée. Pour l'éditeur japonais, l'analyse antivirus au niveau de la passerelle telle qu'opérée par Barracuda Networks enfreint un de ses brevets et il réclame donc le paiement d'un droit de licence.
Dans un communiqué, Barracuda Networks argue que la technique sujette à caution est antérieure au dépôt du brevet, et avance que l'action de Trend Micro prouve que ClamAV et d'autres projets open source sont à la merci des tentatives injustes des détenteurs de brevets commerciaux de nuire à la communauté libre et open source. Ce cri du coeur n'a évidemment pas laissé insensible ladite communauté et le directeur du Software Freedom Law Center* a par exemple déclaré : " Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour aider tous ceux qui défendent les logiciels libres contre les brevets abusifs. "
* Organisation de promotion et de défense des logiciels libres et open source.
La véritable menace pour ClamAV pourrait cependant venir de l'éditeur de solutions de sécurité Trend Micro.
Affaire à suivre avec en jeu la survie de ClamAV
Fournisseur d'équipements de sécurité pour la messagerie électronique et le Web, Barracuda Networks utilise ClamAV dans ses pare-feux en tant qu'antivirus analysant les données en transit. Cette utilisation n'est pas du goût de Trend Micro qui à plusieurs reprises, a menacé Barracuda Networks de poursuites judiciaires aux Etats-Unis et une plainte a fini par être déposée. Pour l'éditeur japonais, l'analyse antivirus au niveau de la passerelle telle qu'opérée par Barracuda Networks enfreint un de ses brevets et il réclame donc le paiement d'un droit de licence.
Dans un communiqué, Barracuda Networks argue que la technique sujette à caution est antérieure au dépôt du brevet, et avance que l'action de Trend Micro prouve que ClamAV et d'autres projets open source sont à la merci des tentatives injustes des détenteurs de brevets commerciaux de nuire à la communauté libre et open source. Ce cri du coeur n'a évidemment pas laissé insensible ladite communauté et le directeur du Software Freedom Law Center* a par exemple déclaré : " Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour aider tous ceux qui défendent les logiciels libres contre les brevets abusifs. "
* Organisation de promotion et de défense des logiciels libres et open source.