Rappel des faits. Avant l'effondrement du bloc soviétique, l'île de Cuba recevait de la Russie la quantité de pétrole nécessaire et quelques subventions lui permettant de disposer d'une infrastructure électrique suffisante. Suite à l'éclatement de l'URSS, la livraison en électricité n'a plus été assurée et le pays avait dû faire face à des coupures de courant à répétition. Dans les années 90, Fidel Castro, leader communiste qui dirigeait l'île depuis 1959, avait par conséquent décidé d'imposer une limitation des produits électriques, réservant ainsi de nombreux produits de ce type aux entreprises et aux étrangers.
Nous en parlions lors d'une précédente actualité publiée en mars dernier, Raul Castro, qui a succédé à son frère Fidel Castro le 24 février 2008, avait décidé d'autoriser la vente d'ordinateurs dans le pays dès cette année. Deux semaines après, nous apprenions que le pays allait également permettre l'acquisition de téléphones cellulaires, une première !
Seul soucis, ces produits électroniques ne sont accessibles qu'aux Cubains les plus aisés du fait de leurs prix élevés, comme nous le notions avec le prix des appels mobiles. Ainsi, si l'on compare le prix d'un PC à 800 dollars à côté du salaire mensuel moyen qui flirte avec les 20 dollars, il est clair que malgré la levée des restrictions la grande majorité des foyers cubains n'est pas prête de voir arriver un ordinateur dans son salon. Ajoutons à cela le fait qu'Internet soit toujours réservé aux écoles, universités et entreprises, il est clair que la liberté apportée par ce média ne va pas arriver de si tôt dans les foyers cubains...
Nous en parlions lors d'une précédente actualité publiée en mars dernier, Raul Castro, qui a succédé à son frère Fidel Castro le 24 février 2008, avait décidé d'autoriser la vente d'ordinateurs dans le pays dès cette année. Deux semaines après, nous apprenions que le pays allait également permettre l'acquisition de téléphones cellulaires, une première !
Seul soucis, ces produits électroniques ne sont accessibles qu'aux Cubains les plus aisés du fait de leurs prix élevés, comme nous le notions avec le prix des appels mobiles. Ainsi, si l'on compare le prix d'un PC à 800 dollars à côté du salaire mensuel moyen qui flirte avec les 20 dollars, il est clair que malgré la levée des restrictions la grande majorité des foyers cubains n'est pas prête de voir arriver un ordinateur dans son salon. Ajoutons à cela le fait qu'Internet soit toujours réservé aux écoles, universités et entreprises, il est clair que la liberté apportée par ce média ne va pas arriver de si tôt dans les foyers cubains...
Source :
Branchez-vous