Les médailles et les records s'enchaînent à l'occasion des Jeux Olympiques de Paris mais l'événement sportif mondial peut également être le témoin de cyberattaques d'ampleur.

Le week-end du 3 au 4 août a été éprouvant pour les musées parisiens et certains sites emblématiques puisqu'une attaque par rançongiciel a été détectée, rapporte le journal Le Parisien.

Ransomware, un classique

L'intrusion dans les réseaux s'est ainsi doublée de l'activation d'un logiciel malveillant qui s'est mis à chiffrer les données, les rendant inaccessibles et inutilisables en l'état. Pour les débloquer, il est généralement demandé une rançon.

Les pirates ont ainsi attaqué le système de centralisation des données financières d'enseignes présentes dans une quarantaine de musées et sites en France, dont celles du Grand Palais et du Louvre (le musée lui-même n'est pas touché) et ont exigé une rançon en bitcoins pour un retour à la normale.

ransomware

Pour forcer la main des victimes, ils menacent de diffuser les données chiffrées sous 48 heures s'ils n'obtiennent pas satisfaction. Le Parisien indique qu'une enquête a été ouverte par la BL2C (Brigade de lutte contre la cybercriminalité) avec une supervision de l'ANSSI (Agence nationale de la sécurité des système d'information).

Ransomware, un classique

L'action malveillante n'a toutefois aucun impact sur la tenue des Jeux Olympiques qui se tiennent au Grand Palais. Il n'y a pas encore d'information sur les auteurs, leurs motivations réelles et la résolution de cette cyberattaque.

La préparation des Jeux Olympiques de Paris s'est faite sous haute surveillance numérique, un tel événement mondial pouvant être la cible d'acteurs ayant intérêt à perturber son bon déroulement.

L'ANSSI a été au coeur des efforts de renforcement de la sécurité des infrastructures numériques et avait prévenu durant les préparatifs que des personnes malveillantes pourraient tenter de profiter du focus mondial sur les J.O. et de la présence de foules massives pour mener des actions perturbatrices.

Source : Le Parisien