La Russie est encore soupçonnée d'être à l'origine d'une cyberattaque qui a pris pour cible un pays européen. Cette cyberattaque a duré plus de quatre mois le printemps dernier et a visé le ministère italien des Affaires étrangères.
Selon les informations de The Guardian, la cyberattaque a affecté les boîtes mail de membres du personnel et d'ambassades. Il est question d'une attaque par malware. Sa nature n'est cependant pas précisée, ni même la manière dont l'intrusion a fini par être détectée.
La cyberattaque n'a pas touché le système d'information chiffré servant à l'échange d'informations sensibles. Il aurait s'agit d'une attaque avec pour but de mieux comprendre les prises de décision impliquant le gouvernement italien.
Le quotidien britannique écrit que cette cyberattaque est révélée alors que les suspicions s'accroissent concernant des cyberattaques fomentées par Moscou avec pour cible les États-Unis, la France, l'Allemagne, les Pays-Bas et la Bulgarie. La Russie dément de telles informations.
Selon le Canard Enchaîné, la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) prend au sérieux la possibilité d'une cyberattaque des services secrets russes avec pour but d'influencer le déroulement de la prochaine élection présidentielle en France.
On se souviendra qu'en 2012, l'Élysée a été la victime d'un piratage entre les deux tours de la campagne présidentielle française de l'époque. Un ancien directeur technique de la DGSE a révélé que... les États-Unis étaient à l'origine de cette attaque informatique à finalité d'espionnage.