L'écoute de musique sur baladeur ou smartphone fait partie des pratiques régulières d'une grande partie de la population, et notamment des jeunes mais une utilisation à fort volume pendant une période prolongée peut conduire à des lésions irréversibles de l'appareil auditif, entraînant des troubles pouvant aller jusqu'à la surdité précoce.

Malgré une législation qui impose une limitation du volume sonore maximal délivré (100 dBA maximum) par les appareils et dispositifs d'écoute et la présence de pictogrammes et de notices d'avertissement, le Baromètre de l'audition du cabinet IPSOS en 2013 suggérait que près d'un Français sur cinq souffrirait de problèmes d'audition.

La DGCCRF (Direction Générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) a évalué la conformité de près de 200 appareils de lecture musicale et dispositifs d'écoute (une centaine chacun environ) afin d'en vérifier la sécurité acoustique.

La Direction a trouvé moins de 4% d'infractions (3,7% sur 189 produits contrôlés) dont aucune ne portait sur le dépassement du seuil légal de pression acoustique de 100 dBA ou sur les obligations d'affichage et d'avertissement par pictogramme.

Les infractions observées portaient essentiellement sur un défaut de notice ou l'absence d'une traduction en français (parfois compensées par la présence d'un CD-ROM d'installation) et sur un dépassement de la tension électrique de sortie pour quelques produits prélevés et analysés par le SCL (Service Commun des Laboratoires).

La DGCCRF évoque des "résultats satisfaisants" mais a dressé 2 procès-verbaux et 5 avertissements au terme de son enquête.