Sur Twitter, Donald Trump a publié un message qui fait une nouvelle l'objet d'une sanction de la part du réseau social de microblogging. Il est masqué derrière un avertissement pour cause de violation des règles de Twitter sur la diffusion d'informations trompeuses ou potentiellement nuisibles en rapport avec le Covid-19.

Si ce tweet demeure accessible après clic sur l'avertissement en raison d'un intérêt public, les tentatives de partage sont réduites. Il peut néanmoins être cité.

Hospitalisé pendant trois jours après son test positif au coronavirus, l'actuel président des États-Unis en campagne pour sa réélection a écrit dans son tweet : " Une approbation totale et complète des médecins de la Maison-Blanche hier. Cela signifie que je ne peux pas l'avoir (immunisé) et que je ne peux pas le donner. Très agréable à savoir. "


C'est cette question de l'immunité qui a fait tiquer Twitter, sans compter que l'équipe médicale du président américain refuse de se prononcer sur la date de son dernier test négatif.

En France, le ministère de la Santé écrit qu'à l'heure actuelle, " l'état des connaissances scientifiques ne permet pas de déterminer durant combien de temps la présence d'anticorps protège d'une nouvelle contamination " au Covid-19.

Aux États-Unis, la principale agence fédérale pour la protection de la santé publique écrit qu'une personne ayant été infectée peut avoir de faibles niveaux de virus dans le corps jusqu'à 3 mois après le diagnostic.

Elle ajoute que " la science n'implique pas qu'une personne est immunisée contre la réinfection par le SRAS-CoV-2 dans les 3 mois suivant l'infection. "