Hier, les présidents du Vénézuéla et du Nicaragua ont annoncé être prêts à offrir l’asile à l’ex-membre de la CIA Edward Snowden.
Le président Maduro du Vénézuéla a annoncé pendant une parade militaire retransmise en direct à la télévision " Au nom de la dignité de l’Amérique, j’ai décidé d’offrir l’asile humanitaire à Edward Snowden."
Peu avant, c’était Daniel Ortega, président du Nicaragua qui partageait sa sympathie avec l’ancien agent des services secrets : " Nous sommes ouverts, respectueux du droit d’asile, et il est clair que si les circonstances le permettent, nous recevrons Snowden avec plaisir et lui accorderons l’asile ici au Nicaragua."
Le président Obama a déclaré publiquement qu’il n’enverrait pas d’avions de chasse pour détourner l’avion d’Edward Snowden. Mais dans le même temps, certaines rumeurs annoncent que ce sont des pressions du gouvernement américain sur la France, l’Espagne, l’Italie et le Portugal qui ont mené à l’interdiction du vol d’Evo Morales au-dessus de leurs territoires plus tôt cette semaine.
Les révélations d’Edward Snowden concernant les écoutes des agences américaines sur divers réseaux informatiques publics et privés ont progressivement pris de l’ampleur. Une simple fuite du projet PRISM qui s’est rapidement révélée n’être que le sommet d’un iceberg colossal et qui met au jour des tensions politiques internationales et remémore dans un certain sens les sombres années de la guerre froide.