Après les voitures électriques / autonomes (Tesla) et les fusées réutilisables (SpaceX), le milliardaire Elon Musk veut se pencher sur les interactions entre cerveau et machine avec une société Neuralink récemment créée mais dont les objectifs restent flous.
On y retrouve, comme chez Facebook, la possibilité de transcrire la pensée en information, mais avec l'intention de dépasser les limitations de vitesse de cette transcription que le cerveau opère naturellement par la parole et le texte.
Tout ceci est bien beau, digne d'un film d'anticipation...et pas pour tout de suite. Elon Musk se donne dans un premier temps un délai de quatre ans pour trouver avec Neuralink une solution permettant de passer outre les lésions cérébrales ou les atteintes de la mémoire.
Pour pouvoir utiliser un tel système avec des personnes saines comme un nouveau mode de communication, il faudra sans doute attendre au moins une dizaine d'années, et encore sans compter les obstacles réglementaires, prédit l'homme d'affaires.
Et derrière cette idée, il y a celle que l'humain doit disposer de nouveaux outils avant que les intelligences artificielles ne prennent trop d'ascendant. Mais les défis s'annoncent nombreux avant de pouvoir transformer l'activité électrique du cerveau en un flux d'information quantitatif transférable vers un autre cerveau.