L'extension de nom de domaine .gouv.fr est déjà largement connue pour les sites web de l'État. Ce domaine de deuxième niveau est réservé au gouvernement français et uniquement disponible pour les administrations depuis 1995.
Pourtant, tous les sites de l'État n'ont pas nécessairement adopté le .gouv.fr. Avant le 1er juillet 2025 pour les sites de communication et avant le 1er janvier 2026 pour les sites de démarches, cela va devenir une obligation pour 75 sites internet jugés prioritaires pour l'État.
Dans le lot, certains sites sont déjà concernés par une extension de nom de domaine .gouv.fr. Il s'agit ainsi d'un effort d'harmonisation qui s'inscrit dans la lutte contre les arnaques en ligne ou la désinformation. Le site gouvernement.fr ne donne pas le bon exemple, même s'il y a une redirection depuis gouvernement.gouv.fr.
Selon le Service d'information du Gouvernement (SIG) et la Direction interministérielle du numérique (DINUM), .gouv.fr " offre un caractère distinctif dans l'URL du site consulté par les usagers " et " garantit le caractère officiel et authentique des services publics. "
Améliorer la lisibilité
La mesure fait l'objet d'une circulaire signée par la Première ministre Elisabeth Borne. Elle porte plus globalement sur une amélioration de la lisibilité des sites internet de l'État et de la qualité des démarches numériques.
Dans les ministères, la moitié des 21 000 agents travaillant sur des produits et services numériques de l'État suivra une formation " Design et accessibilité des services publics numériques " d'ici la fin de cette année. La totalité des agents devra être formée d'ici 2027.