C'est décidément la période des attaques informatiques, ou du moins celles-ci sont beaucoup plus médiatisées. En début de mois, l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information indiquait que le ministère français des Finances avait été la victime d'une attaque d'espionnage informatique de grande ampleur.
A priori, il s'agissait de voler de documents sur la présidence française du G20. L'attaque a été menée via un code malveillant envoyé en pièce jointe d'e-mails que leurs destinataires à Bercy ont ouvert. Une opération de maintenance a été nécessaire pour les 12 000 ordinateurs du ministère.
Sans que l'on sache si un lien existe, le gouvernement canadien avait lui aussi été cyberattaqué. Aujourd'hui, c'est la Commission européenne qui a été confrontée à une cyberattaque. Les informations à ce sujet sont maigres. Intervenue hier et qualifiée de sérieuse, cette attaque a eu lieu la veille d'une réunion des chefs d'État à Bruxelles avec comme sujets chauds la situation de la zone euro, la situation en Libye ou encore la sécurité nucléaire.
L'attaque a toutefois été relativisée par un porte-parole de la Commission européenne, rappelant que cette dernière subit des attaques en dehors de la tenue de tels événements. Mercredi, " l'accès aux e-mails depuis l'extérieur n'était plus opérationnel " et " plusieurs pages étaient inaccessibles sur des sites de la Commission ", rapporte l'AFP.
Avast Software souligne que bien souvent dans de telles attaques, des chevaux de Troie sont introduits dans les messages d'employés à partir d'adresses e-mails piratées. Les " internautes sont les réels vecteurs des attaques ".
Publié le
par Jérôme G.
Source :
AFP
Journaliste GNT spécialisé en nouvelles technologies
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