La justice a actuellement beaucoup à faire : depuis les attentats menés contre Charlie Hebdo, ce sont des dizaines de personnes ayant partagé des messages de haine, ou des vidéos faisant l'apologie du terrorisme qui ont ainsi été interpellées. Selon l'Associated Press, ce sont 54 personnes qui sont sous le coup d'une poursuite en justice.
Et les premières condamnations tombent, avec des peines parfois exemplaires. On peut ainsi citer le cas d'un Ardenais condamné à 15 mois de prison ferme, ou un Toulonnais condamné à trois mois de prison ferme.
A Nanterre, un homme de 22 ans a été condamné ce mardi à un an de prison ferme pour apologie du terrorisme. Il avait mis en ligne une vidéo sur le réseau Facebook " dans laquelle il se moque du policier abattu sur le trottoir lors de la fusillade".
La vidéo en question a été mise en ligne le 8 janvier, soit le lendemain des attentats. Depuis la loi du 13 novembre 2014 relative au renforcement de la lutte contre le terrorisme, l'utilisation d'Internet est devenue une circonstance aggravante dans la qualification des actes d'apologie du terrorisme.
La liste des condamnations devrait s'allonger dans les jours à venir.