Pour tenter de contenter les régulateurs européens, Meta annonce le lancement d'une option pour des publicités moins personnalisées. " Nous utiliserons beaucoup moins de données pour afficher des publicités, de sorte que les publicités peuvent être moins pertinentes par rapport aux intérêts d'une personne. "
Sur Facebook et Instagram, Meta indique que les publicités moins personnalisées seront basées uniquement sur le contexte (ce qu'une personne voit lors d'une session particulière) et sur un ensemble dit minimal de points de données, dont l'âge, la localisation, le genre d'une personne et sa manière d'interagir avec les publicités.
Un déploiement de l'option est prévu au cours des prochaines semaines pour les utilisateurs dans l'Union européenne. Elle entre dans le cadre de la version gratuite de Facebook et Instagram. Meta précise qu'avec cette option, des pauses publicitaires ne pourront pas être ignorées pendant quelques secondes. De quoi essayer de compenser des publicités moins rémunératrices.
Un abonnement payant moins cher
Du côté de l'abonnement payant sans les publicités, Meta procède à une baisse de prix. L'abonnement mensuel passe de 9,99 € à 5,99 € sur le Web, ou de 12,99 € à 7,99 € sur Android et iOS. Chaque compte Facebook ou Instagram supplémentaire coûte 4 € par mois sur le Web et 5 € par mois sur Android et iOS. À hauteur de 40 %, la baisse de tarif est automatiquement appliquée pour les abonnés existants.
Rappelons que le modèle publicitaire Pay or Consent (Payer ou Consentir) de Meta est dans le collimateur de la Commission européenne pour une violation du règlement DMA sur les marchés numériques. Des constatations pour le moment à titre préliminaire avant la conclusion d'une enquête en mars 2025.
Meta apporte des réponses concrètes, principalement avec l'option pour des publicités moins personnalisées qui sont de fait moins consommatrices en données personnelles. Pour le moment, rien ne dit que ce sera suffisant.