Mark Zuckerberg parle décidément beaucoup en ce moment. Une manière pour le patron et fondateur de Facebook de tenter de reprendre la main après des scandales à répétition.

Le mois dernier, il a notamment esquissé un nouvel avenir pour les services de Facebook en traçant quelques lignes directrices. L'accent sera mis sur les interactions privées, le chiffrement de bout en bout, la réduction de la permanence des messages (aspect éphémère), la sécurité, l'interopérabilité (pour les communications entre les différents services) et le stockage sécurisé des données.

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Ce week-end, Mark Zuckerberg a surpris en plaidant pour une régulation d'Internet autour de thématiques comme les contenus violents et haineux, l'intégrité des élections, la protection de la vie privée et la portabilité des données. Reconnaissant que des acteurs comme Facebook ont trop de pouvoir et ne peuvent pas prendre des décisions seuls, il sollicite l'aide des gouvernements et pouvoirs publics.

Aujourd'hui, le " nouveau " Mark Zuckerberg évoque un onglet dédié aux actualités de haute qualité et pour une information dite digne de confiance. Il pourrait faire son apparition sur le réseau social d'ici la fin de l'année. La presse a toujours eu des relations tendues avec Facebook.

Dans une discussion avec Mathias Dopfner, le parton du groupe de médias Axel Springer, le dirigeant de Facebook fait allusion à une meilleure monétisation pour les éditeurs de presse que celle actuellement exploitée dans le fil d'actualités.

Facebook pourrait ainsi nouer des partenariats avec certains d'entre eux pour rendre leurs contenus disponibles dans une nouvelle page d'actualités, sans jouer lui-même le rôle d'éditeur mais avec des personnes chargées d'une " curation. " Le service serait gratuit pour les utilisateurs.

Mark Zuckerberg fait beaucoup d'annonces avec des contours souvent flous. Viendra le moment où il faudra bien passer à la pratique.