L'Europe n'est pas des plus accueillante pour le réseau social Facebook qui fait face à une multiplication des poursuites par les gouvernements. Si l'Allemagne s'est rapidement positionnée contre le réseau social, la France et l'Italie avaient plus récemment condamné Facebook pour son optimisation fiscale.
Cette fois, c'est l'Espagne qui vient d'infliger une amende de 1,2 million d'euros à Facebook pour avoir récolté des données personnelles des usagers sans leur avoir demandé au préalable. Selon l'Agence espagnole de protection des données, le réseau social aurait collecté des données "sur l'idéologie, le sexe, les croyances religieuses, les goûts personnels et la navigation Internet, sans informer de manière claire" les utilisateurs du service. À cela s'ajoute le fait que ces éléments sont exploités à des fins publicitaires, là encore sans en avoir prévenu les utilisateurs, et en infraction à la loi sur la protection des données.
Selon l'Agence, le réseau n'est pas assez clair concernant le volume des informations récoltées, la façon dont elles sont stockées et exploitées ou revendues. Toujours selon l'organisme, la question de la rétention des données pose également problème puisque Facebook continuerait à exploiter les données collectées même lorsque l'utilisateur se désinscrit du service et demande à ce que ses données soient effacées.