FIFA 21 est sorti il y a quelques semaines sur PS4, Xbox One et PC, dans une version assez uniforme au fil des trois versions. On s'attendait, compte tenu de la puissance moyenne disponible sur PC qu'EA attendait la sortie des versions PS5 et Xbox Series pour faire évoluer son titre graphiquement parlant, et que la version PC en profiterait alors à ce moment... Or, il n'en sera rien.
EA adopte ainsi la politique du moindre effort et la version PC de FIFA 21 en restera à la version basique "old gen". Critiqué sur ce point, l'éditeur s'est expliqué, et s'attire un peu plus les foudres des joueurs.
L'éditeur explique ainsi que lorsqu'il a étudié la génération sur laquelle il fallait baser la version PC, il a été fait le choix de se tourner vers les possibilités offertes par le hardware des fans. En fonction des informations à disposition de l'éditeur, il a ainsi été constaté que la configuration minimum requise pour faire tourner FIFA 21 "next-gen" aurait été trop exigeante et aurait empêché de nombreux joueurs PC de lancer le titre".
Aussi grand et puissant que semble être Electronic Arts, il semble donc que l'éditeur ne soit pas en mesure de proposer un titre suffisamment optimisé et aux réglages assez larges pour exploiter les configurations les plus modestes jusqu'aux plus puissantes.
Quand on constate l'équivalent de la puissance des consoles, et qui plus est le niveau visuel des jeux sur console next gen, en particulier FIFA qui n'a pas franchement d'effet Wow, l'explication d'EA a beaucoup de mal à passer...
Finalement la situation résume ce qui devrait se passer dans les deux prochaines années : en faisant cohabiter plusieurs générations de machines de génération différente, les développeurs et éditeurs vont systématiquement, par confort et économies, se baser sur la plus faible pour la sortie de leurs titres.
De nombreux studios ont déjà annoncé qu'il serait complexe de mettre en oeuvre différentes versions pour autant de plateformes dans leurs titres... la "Next gen" pourrait donc finalement surtout profiter aux éditeurs qui ont et se donnent les moyens de l'exploiter vraiment, creusant un fossé avec les productions plus modestes.