Google met un terme aux supputations en détaillant noir sur blanc les limites d'utilisation concrètes de son IA Gemini. Cette clarification, attendue depuis longtemps, permet aux utilisateurs de comprendre ce à quoi ils ont droit, qu'ils utilisent la version gratuite ou qu'ils aient souscrit à un abonnement payant.

La version gratuite, une offre généreuse ?

Pour les utilisateurs qui ne souhaitent pas mettre la main au portefeuille, l'accès à Gemini reste relativement conséquent. Ils peuvent effectuer jusqu'à 5 prompts par jour avec le modèle avancé 2.5 Pro et générer ou éditer un total de 100 images quotidiennement. Un dernier point qui est assez généreux.

L'offre gratuite (sans abonnement Google AI) inclut aussi 20 résumés audio par jour et 5 rapports de recherche approfondie par mois, cette fois via le modèle 2.5 Flash.

Les abonnements Pro et Ultra : le grand saut ?

Pour ceux qui en veulent davantage, Google propose deux formules payantes. Le forfait Pro, facturé 21,99 € par mois, augmente la capacité à 100 prompts par jour sur le modèle 2.5 Pro et jusqu'à 1 000 images. Il débloque également 20 rapports de recherche approfondie par jour et la possibilité de générer 3 courtes vidéos grâce au modèle Veo 3 (Fast).

Le forfait Ultra, positionné à 274,99 € par mois, pousse les curseurs encore plus loin avec 500 prompts par jour pour 2.5 Pro, 200 rapports de recherche et 5 vidéos quotidiennes. Comme le forfait Pro, le forfait Ultra donne aussi accès à la fonctionnalité Deep Think pour des requêtes complexes.

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Des réactions contrastées

La principale critique vise l'absence d'une véritable offre illimitée avec Gemini 2.5 Pro, même pour l'abonnement Ultra le plus onéreux. De quoi faire grincer des dents…

D'autres critiques remettent en question la pertinence de la distribution des limites d'utilisation, se demandant quels utilisateurs ont réellement besoin de plus de rapports de recherche par jour au détriment d'un plus grand nombre de prompts généraux.

Dans la clarification de Google, la mention « jusqu'à » est aussi pointée du doigt, suggérant que des plafonds pourraient ne pas toujours être atteints.