Voilà qui est plutôt gênant, et pas spécialement rassurant, avec l'agent conversationnel d'IA Bard de Google (encore au stade expérimental) basé sur le modèle de langage PaLM 2. Même si le bug en question est davantage en rapport avec le moteur de recherche Google et une pratique des utilisateurs.
Repéré par un consultant en optimisation pour les moteurs de recherche (SEO) et signalé sur la plateforme X, le bug a pour conséquence que des discussions entretenues avec Bard sont indexées et exposées par le moteur de recherche Google.
Une recherche ciblée " site:https://bard.google.com/share " permet ainsi d'avoir des pages d'extraits d'échanges ayant eu lieu avec Bard. Les résultats proposent en outre les liens idoines menant parfois à l'intégralité des conversations.
Uniquement pour les conversations explicitement partagées
Google a apporté une explication à ce bug. Pour des discussions avec Bard, il est en lien avec la possibilité de créer un lien public à partager. Ce partage peut concerner une requête en particulier et la réponse de Bard associée, ou une discussion complète.
Le cas échéant, tous les utilisateurs disposant du lien peuvent consulter la discussion. Ce partage est une fonctionnalité proposée avec Bard et clairement documentée. Toutefois, Google concède un problème avec l'indexation par son moteur de recherche.
" Bard permet aux utilisateurs de partager des discussions, s'ils le souhaitent. Notre intention n'est pas que ces discussions partagées soient indexées par Google Search. Nous nous efforçons actuellement d'empêcher leur indexation. "
Bard allows people to share chats, if they choose. We also don't intend for these shared chats to be indexed by Google Search. We're working on blocking them from being indexed now.
— Google SearchLiaison (@searchliaison) September 26, 2023
Encore plus de prudence en attendant
Ce bug déplaisant est un rappel de la prudence à avoir dans les échanges avec Bard (ou autres IA), en évitant de confier des informations sensibles.
Dans le cas présent, les utilisateurs ne pensaient sans doute pas que leurs partages - certes volontaires - seraient indexés par le moteur de recherche Google et librement accessibles à la vue de tous.