Sur ordinateur et mobile, le navigateur Google Chrome est déployé dans une version stable qui porte le numéro 100. Pour l'occasion, le nouveau logo est de la partie. Il n'avait plus évolué depuis 2014, mais les changements sont subtils au final.

Cette mouture estampillée 100 n'est pas synonyme pour autant d'ajout majeur en matière de nouveautés pour l'utilisateur. Elle s'accompagne à l'habitude de la correction de vulnérabilités de sécurité (un peu moins d'une trentaine), sans toutefois de 0day comme tout récemment.

Pour les développeurs, l'implémentation de l'API Multi-Screen Window Placement figure parmi les éléments mis en avant. Elle permet d'énumérer les écrans connectés à une machine et de placer des fenêtres sur des écrans spécifiques. Un exemple cité est l'utilisation de Slides pour une présentation, avec des diapositives affichées en plein écran sur le moniteur principal et des notes qui apparaissent sur un autre écran.

Rappelons par ailleurs que sur Android, Google Chrome 100 signe l'abandon du mode simplifié (Lite Mode) qui avait pris la suite de l'économiseur de données (Data Saver).

Symbolique mais pas anodin

Afin de marquer de manière symbolique le passage à une version 100, un hashtag #100CoolWebMoments est de sortie. Les développeurs en particulier sont conviés à partager des événements marquants et appréciés pour le Web depuis la première itération de Google Chrome en 2008. Certains sont référencés dans une sorte de frise chronologique.

S'il est symbolique, le numéro de version 100 à trois chiffres a également été une source d'inquiétude pour d'éventuels problèmes de compatibilité avec des sites, applications et bibliothèques logicielles. En cause, une possible mauvaise interprétation de l'user-agent qui était auparavant à deux chiffres.

Comme pour Firefox qui va passer en version 100 fin avril, des expérimentations préalables ont été menées. Tout en soulignant qu'il y a eu peu de signalements au bout du compte, Google indique que la plupart des problèmes identifiés ont déjà été corrigés. Le travail de veille se poursuit néanmoins. Le cas échéant et notamment pour les entreprises, Google aiguille vers la possibilité de figer la valeur de l'user-agent à la version 99.