L'échéance se rapproche pour des millions d'utilisateurs. La fin du support de Windows 10 par Microsoft est pour l'automne prochain. Dans ce contexte, Google commence à agir avec du code directement dans son navigateur Chrome. Repéré par Windows Latest, il a pour but de vérifier une compatibilité avec Windows 11.
Un mouchard pour la bonne cause ?
À chaque démarrage de Google Chrome sur un ordinateur fonctionnant avec Windows 10, un petit script s'exécute en arrière-plan. Il permet de collecter des données de télémétrie anonymes. Le but n'est pas d'alerter l'utilisateur, mais de fournir à Google des statistiques précieuses.
Google cherche ainsi à déterminer combien d'ordinateurs ne pourront pas effectuer la mise à niveau vers Windows 11. Ces chiffres influenceront la durée pendant laquelle Chrome continuera de prendre en charge un système d'exploitation en voie d'obsolescence.
Les points de contrôle du PC
Pour déterminer si un ordinateur est éligible à la migration, la vérification se concentre sur les prérequis matériels imposés par Microsoft avec Windows 11. Le script analyse plusieurs composants clés de l'ordinateur.
Les points de contrôle essentiels sont le processeur (vendeur, modèle), la mémoire vive (RAM) qui doit être d'au moins 4 Go, l'espace de stockage disponible avec un minimum de 64 Go, la présence et l'activation du module de sécurité TPM 2.0 et du Secure Boot.
Si tous les voyants sont au vert, une simple valeur « true » est envoyée aux serveurs de Google. Sinon, c'est une valeur « false ».
Sans oublier le programme ESU
La date butoir officielle pour Windows 10 reste le 14 octobre 2025. Après cette date, plus de mises à jour de sécurité. Microsoft propose tout de même une porte de sortie temporaire via un programme ESU (Extended Security Updates). Il offre une année de mises à jour de sécurité en plus pour les particuliers.
Pour en bénéficier, un particulier devra débourser environ 30 dollars, utiliser l'outil Windows Backup ou échanger des points Microsoft Rewards.
L'existence du programme ESU devrait logiquement avoir une incidence sur la décision de Google concernant la prise en charge du navigateur Chrome sur Windows 10.