Une quinzaine d'États américains, avec à leur tête le Texas, ont déposé une plainte visant Google auprès d'un tribunal de New York. Il s'agit d'une nouvelle version d'une plainte dans le cadre de poursuites antitrust initiées en décembre 2020.

CNBC rapporte que, d'après cette plainte, des dirigeants haut placés de Google et Facebook (désormais Meta) ont supervisé un accord illégal datant de 2018 entre les deux parties, et au nom de code Jedi Blue en référence au logo bleu de Facebook.

En échange d'avantages dans les enchères organisées par Google, l'accord aurait eu pour objectif de faire renoncer Facebook au soutien et à la mise en place d'un processus d'enchères susceptible de nuire à l'activité publicitaire de Google. Un processus voulu plus transparent qui avait la cote auprès des éditeurs, par exemple pour voir le montant que chaque annonceur est prêt à payer pour une impression.

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Selon la plainte, Google et Facebook " ont illégalement collaboré pour diminuer les prix payés aux éditeurs, exclure les réseaux publicitaires concurrents et manipuler les enchères publicitaires gérées par les éditeurs. "

À Reuters, Google a signifié son intention de demander le rejet de l'affaire, tout en dénonçant une plainte remplie d'inexactitudes. Selon Meta (Facebook), qui ne figure pas sur la liste des défendeurs dans la plainte, il n'y avait pas d'accord de nature exclusive et " d'autres accords ont renforcé la concurrence pour les placements publicitaires. "

Les géants de la publicité numérique

Pour le cabinet eMarketer, Google compte pour 28,6 % du marché mondial de la publicité en ligne en 2021, devant Facebook avec 23,7 %. Suivent plus loin Alibaba avec 8,7 %, Amazon avec 5,8 % et Tencent avec 2,9 %.

En 2023, eMarketer anticipe que ces positions seront inchangées, mais avec Facebook qui se rapprochera de plus en plus de Google. Google devrait ainsi détenir 27,5 % du marché de la publicité numérique et 25,2 % pour Facebook.

Voilà tout l'intérêt de ne pas négliger les ventes sur Facebook et Instagram avec l'aide d'une agence Facebook Ads. Le groupe de Mark Zuckerberg n'est pas aussi moribond que l'on pourrait faussement le croire sur le marché de la publicité.