Avec l'application Gemini, les utilisateurs peuvent désormais soumettre une vidéo et demander si elle a été produite à l'aide des technologies d'IA de Google. Une telle possibilité existait déjà pour les images générées avec l'IA.

Il suffit de demander à Gemini

En pratique, l'utilisateur télécharge un clip vidéo dans l'application Gemini et pose une question du type " Cette vidéo a-t-elle été générée par l'IA de Google ? ". L'assistant IA analyse le fichier à la recherche d'un watermark SynthID.

Gemini scanne à la fois les pistes visuelles et audio pour déceler la présence de ce marqueur invisible. La réponse fournie précise les segments exacts où l'IA a été détectée, par exemple " SynthID détecté dans l'audio entre 10 et 20 secondes. Aucun SynthID détecté dans l'image ".

Pour de courtes vidéos

Les fichiers vidéo soumis à l'analyse ne doivent pas dépasser une taille de 100 Mo et une durée de 90 secondes. Ces limitations rendent l'outil adapté à la vérification de courts extraits et de contenus partagés sur les réseaux sociaux, mais pas pour des vidéos plus longues.

La possibilité de vérification est disponible dans toutes les langues et tous les pays où l'application Gemini est accessible.

Depuis le lancement de SynthID en 2023, Google avait indiqué le mois dernier avoir marqué plus de 20 milliards de contenus générés par IA. " Nous avons testé notre détecteur SynthID avec des journalistes et des professionnels des médias. "

Pas une solution universelle contre les deepfakes

L'outil ne fonctionne que pour les contenus créés ou modifiés avec les propres modèles d'IA de Google. Cette exclusivité limite donc sa portée en tant que détecteur universel. Sans compter que certains filigranes numériques peuvent être supprimés.