C'est un succès. L'agence spatiale japonaise (JAXA) écrit que l'analyse des données de Hayabusa2 confirme le bon déroulement de la séquence opérationnelle au cours de laquelle la sonde spatiale devait prélever un échantillon de l'astéroïde Ryugu, à plus de 340 millions de kilomètres de la Terre.
[release] Hayabusa2 Latest Status, the Successful First Touchdown https://t.co/90Lpns6unB pic.twitter.com/zkU3rjUJOa
— JAXA Web (@JAXA_en) 22 février 2019
Pendant à peine une poignée de secondes, la sonde Hayabusa2 a touché la surface de Ryugu (ce n'est pas un atterrisseur) avec une sorte de cornet de 70 cm de long. Un projectile a été tiré à 300 m/s afin de soulever des poussières pour les recueillir.
Selon la JAXA, la sonde est dans son état nominal après ce " touch and go " automatisé. Il faudra néanmoins encore quelques jours pour avoir la certitude que les échantillons ont bien été recueillis, même si les premiers échos sont très positifs. Les espoirs portent sur le recueil d'une centaine de milligrammes.
La surface de Ryugu, un géocroiseur de près de 900 m de diamètre
Ultérieurement, une deuxième tentative de récolte d'un échantillon pourrait avoir lieu (ce n'est pas certain), mais cette fois-ci en créant un cratère d'impact artificiel à la surface de Ryugu pour obtenir un échantillon à des niveaux plus profonds.
Un retour sur Terre de la récolte de Hayabusa2 est prévu en décembre 2020 dans une capsule. L'étude de ce matériau vieux de 4,5 milliards d'années, très peu modifié, servira à en apprendre davantage sur la formation de notre système solaire et les origines de la vie.
Dans le cadre de sa mission, Hayabusa2 a notamment largué sur Ryugu deux rovers Minerva-II1 et le petit atterrisseur franco-allemand Mascot. L'animation ci-dessus de l'agence aérospatiale allemande présente le déroulement de la mission de Hayabusa2 qui a quitté le Japon en décembre 2014.