Le groupe HP a connu des jours meilleurs. Depuis l'annonce des ses résultats trimestriels, pas mauvais mais annonçant un ralentissement de son activité, et surtout de sa nouvelle stratégie mettant fin aux projets mobiles sous WebOS et cherchant un désengagement dans le secteur des PC ( alors que la société en est leader mondial des ventes ) pour mieux se concentrer sur le software, sa valorisation s'est effondrée.

Dès les annonces, le cours a reculé de plus de 20%, plaçant la valeur de la société bien en-dessous de celle de ses concurrentes, ce qui pourrait conduire à des tentatives d'acquisition pour en récupérer certains composants.


Anticipation d'un dépeçage de HP
La branche serveurs de HP pourrait renforcer un acteur comme Oracle, qui deviendrait alors le plus gros fabricant mondial, après avoir déjà repris la division de Sun Microsystems, avec pour conséquence de renforcer son activité d'éditeur de base de données, tandis que la branche des imprimantes, très rentable, pourrait séduire un fonds d'investissement, suggèrent divers analystes à Bloomberg.

Sans compter la division PC dont HP compte directement se séparer, soit en la vendant soit en la transformant en entité indépendante. Quant à WebOS, le mystère continue de planer sur son destin. HP doit encore trouver des partenaires à qui fournir une licence.

Cependant, notent les observateurs, les sociétés tentées par un rachat de HP pourraient attendre de voir si la valorisation de la société ne va pas encore chuter dans un contexte de ralentissement économique ( qui affole actuellement les bourses mondiales ) et après la séparation de la branche PC.
Source : Bloomberg