Alors que le fabricant de terminaux HTC doit faire avec de nouveaux commentaires et critiques concernant le départ de la responsable des relations presse quatre mois seulement après sa prise de fonction (officiellement pour raisons personnelles), alimentant de nouveau le spectre des départs en cascade au sein de la société, il y a de la réorganisation dans la répartition des tâches au sommet de la hiérarchie.
Le CEO est logiquement l'objet de critiques plus vives depuis quelques mois alors que le fabricant peine à retrouver la voie du succès des année 2010-2011 qui avait fait de lui un leader des ventes de smartphones Android.
HTC trouve également sur son chemin les autres fabricants de smartphones, tous réalignés sur Android (Sony, LG Electronics, Motorola Mobility) mais aussi les fabricants de mobiles chinois désormais bien décidés à exister sous leur propre marque et dans la course pour tenter d'entrer dans le Top 3 mondial.
L'espoir de rebond de HTC se porte surtout sur les opportunités du marché chinois sur lequel le fabricant peut espérer profiter de ses relations pour accroître rapidement ses volumes. Mais son destin pourrait aussi se jouer dans un rachat et le groupe Lenovo pourrait faire partie des acquéreurs potentiels.