Freiné depuis 2019 dans ses ambitions mobiles par les sanctions économiques américaines, le groupe chinois Huawei ne peut plus utiliser le système d'exploitation Android dans ses appareils mobiles.

Il a rapidement réagi en annonçant le développement de sa propre plate-forme mobile HarmonyOS associée à ses services mobiles HMS (Huawei Mobile Services) et déployée sur ses smartphones, tablettes et objets connectées.

HarmonyOS 3.

La version HarmonyOS 3.0 vient d'être annoncée, toujours avec la possibilité d'installer des applications Android. Si les fonctionnalités en sont peu détaillées, la firme semble avoir surtout travaillé à l'optimisation avec des temps de réponse améliorés de 14% et une consommation d'énergie réduite de 11%.

Remplacer Android

La plate-forme a ajouté la détection et le blocage des appels indésirables ainsi qu'un antivirus intégré. L'ergonomie et la facilité des échanges entre les appareils restent des points importants de la plate-forme.

  

Il est ainsi possible d'échanger des informations ou de synchroniser des données en plaçant deux appareils Huawei côte à côte qui deviennent alors une sorte de système commun multi-écrans et sans forcément être sur le même réseau WiFi.

Le principe est toujours celui de faire glisser des icônes représentant les équipements vers un coeur central afin de les activer et d'échanger automatiquement des données.

Les premières beta sont déjà diffusées en Chine et il reste à voir quels seront les premiers appareils équipés. Selon les rumeurs, la série Huawei Mate 50 pourrait en profiter dès l'automne.